L'abattoir dans la dune

Les Experts (série que je ne suis pas) ont bien inventé quelque chose : c'est là 1ere série à se concentrer son action autour du travail des experts, justement, sur les lieux des crimes. L'idée de la série est née à la suite du procès d'OJ.Simpson procès, hyper-médiatisé dans lequel le rôle dans des experts scientifiques avait été particulièrement mis en évidence. De là l'idée d'une série mettant en scène ces techniciens.

D'ailleurs, au départ l'idée n'a pas séduit les producteurs. Qui, s'étaient-ils demandés, allait s'intéresser à des personnes dont la seule mission consiste à relever des empreintes à longueur d'épisodes ?....

André Toutou a écrit:Les Experts (série que je ne suis pas) ont bien inventé quelque chose : c'est là 1ere série à se concentrer son action autour du travail des experts, justement, sur les lieux des crimes. L'idée de la série est née à la suite du procès d'OJ.Simpson procès, hyper-médiatisé dans lequel le rôle dans des experts scientifiques avait été particulièrement mis en évidence. De là l'idée d'une série mettant en scène ces techniciens.

D'ailleurs, au départ l'idée n'a pas séduit les producteurs. Qui, s'étaient-ils demandés, allait s'intéresser à des personnes dont la seule mission consiste à relever des empreintes à longueur d'épisodes ?....

C'est justement le grand reproche qu'on adresse à cette série. Les agents du CSI (Crime Scene Investigation) ne font rien d'autre que collecter des indices sur les lieux du crime. Or, dans la série, on les voit cavaler derrière des criminels avec revolver et gilet pare-balles, interroger des suspects, etc. Totalement invraisemblable et ça ne semble troubler personne.

Ouais, bien sur mais c'est une fiction... avec un but commercial. Il faut enrober le tout. Mettre de l'action, quelques bombes qui se baladent dans le service. Si on filme un mec s'equiquiner sept heures quarante par jour derrière son bureau, on ne va pas passionner grand monde. La crédibilité n'est pas de mise. Déjà, des mecs qui résovent une enquête par semaine, c'est un peu gros. Le public n'est pas dupe, ne boude pas son plaisir et fait le tri.
On peut aimer L 627 et Le Silence des Agneaux.

Je viens de finir "l'abattoir dans la dune". J'y ai pris beaucoup de plaisir...
Les personnages sont bien campés et le duo Dacié et Marquet fonctionne très bien. L'énigme se met en place au fur et à mesure que l'on progresse dans le roman et monte en intensité en se raprochant de la fin. Deux coups de théatre arrivent au bon moment et justifient de la longue mise en place des personnages secondaires.
Juste une petite chose, un détail. Les armes des deux flics sont des Manurhin (manufacture du haut-rhin) et non des Maturin, me semble-t-il, mais je te rassure cela n'a gaché en rien mon plaisir de la lecture.
Un bon polar que l'on ne lache pas avant la fin...

André Toutou a écrit:Ouais, bien sur mais c'est une fiction... avec un but commercial. Il faut enrober le tout. Mettre de l'action, quelques bombes qui se baladent dans le service. Si on filme un mec s'equiquiner sept heures quarante par jour derrière son bureau, on ne va pas passionner grand monde. La crédibilité n'est pas de mise. Déjà, des mecs qui résovent une enquête par semaine, c'est un peu gros. Le public n'est pas dupe, ne boude pas son plaisir et fait le tri.
On peut aimer L 627 et Le Silence des Agneaux.

Toutou est sage !
Toutou parle d'or !
Gloire à Toutou !

Moi, dans mon bouquin, les flics utilisent des Saturnin.
Super efficace !

Sebastian Charles a écrit:Je viens de finir "l'abattoir dans la dune". J'y ai pris beaucoup de plaisir...
Les personnages sont bien campés et le duo Dacié et Marquet fonctionne très bien. L'énigme se met en place au fur et à mesure que l'on progresse dans le roman et monte en intensité en se raprochant de la fin. Deux coups de théatre arrivent au bon moment et justifient de la longue mise en place des personnages secondaires.
Juste une petite chose, un détail. Les armes des deux flics sont des Manurhin (manufacture du haut-rhin) et non des Maturin, me semble-t-il, mais je te rassure cela n'a gaché en rien mon plaisir de la lecture.
Un bon polar que l'on ne lache pas avant la fin...

Merci Seb. Il se trouve que la confusion Manhurin/Maturin est imputable à... la correctrice de chez RA qui a changé l'orthographe (correcte) que j'avais indiquée avant de l'envoyer chez l'imprimeur.

Sympa, non ?

Sympa ! effectivement...
Heureusement que ce n'était pas des Sig Sauer ou des Walter PPK, je n'ose imaginer la correction...

Il y a eu pire. L'auteur de SF Robert Silverberg avait envoyé à son éditeur un manuscrit de 400 pages. Quand le bouquin a été publié, il a constaté qu'il n'en restait plus que 200. Il est allé se plaindre et l'éditeur n'était au courant de rien. En fait, c'était la secrétaire de l'éditeur qui avait décidé, toute seule, de couper la moitié des pages. Elle a expliqué : "Ce n'est pas grave, ce n'était que de la science-fiction."

Zut, et moi qui avais copié sur Max...
J'ai eu ce genre de problème sur Bad Dog, avec un texte qui revient de la correction avec des phrases qui ne veulent plus rien dire ! Je pense que des correcteurs (fainéants) utilisent parfois des logiciels ce qui entraînent des bourdes incompréhensibles, d'autres ne s'emmerdent pas de subtilité linguistique et rabotent sans prendre l'avis de l'auteur.

Les dunes ont l'air de vous inspirer ...
Dunes froides, abattoir dans la dune... C'est le pays qui veut ça !
Du reste, cela rend les choses encore plus mystérieuses.

Anne a écrit:Les dunes ont l'air de vous inspirer ...
Dunes froides, abattoir dans la dune... C'est le pays qui veut ça !
Du reste, cela rend les choses encore plus mystérieuses.

Ils doivent tous être fan du Dune de Frank Herbert.

Page 214 : "Il porte les mains à la ceinture, et aussitôt, les Maturin fleurissent à celles des policiers."

Bon alors moi je googolise" "Maturin" et, imaginez ma surprise quand je découvre ce qu'ai un maturin :



Alors maintenant, j'ai du mal à visualiser cet ours accroché à une ceinture.

(Par contre, je visualise bien ce que leur montre Ramirez... )

Putain, mais quelle conne, cette correctrice ! Comment voulez-vous que je sois crédible dans le métier ?

Sebastian Charles a écrit: Deux coups de théatre arrivent au bon moment et justifient de la longue mise en place des personnages secondaires.

Oui, je n'ai pas eu l'occasion de faire l'éloge du livre de Max mais j'ai trouvé la fin très bonne !

Nikos a écrit:

Oui, je n'ai pas eu l'occasion de faire l'éloge du livre de Max

Ben t'attends quoi, mon pote ? D'avoir reçu le troisième ? ;-)

Au fait, tu l'as bien reçu ? Au pire aujourd'hui.

Je le commence demain matin celui-là maintenant que j'ai fini "Bienvenue à Dunkerque"

C'est bien, tu vas croissant dans la qualité.

Encore deux et t'auras lu toute ma production.

Tu vas devenir mon exégète.

Ben non, juste un Bridou !

Après il me reste juste "Le cimetière des morts qui chantent" et j'en aurais fini avec toi.
Après je m'attaque au Colize !

Max, dans ce roman, une des victimes s'appelle Marie Scalèse. Un petit hommage à un auteur et scénariste un peu dégarni ?

En réalité, il n'y a pas que lui... Quand je l'ai écrit, je n'avais pas d'idées pour les noms des personnages. D'habitude, je prends les noms de mes anciens élèves, mais là, j'avais envie de changer. J'avais un numéro de la revue 813 qui traînait, je l'ai pris, et j'ai pioché des noms au hasard, en changeant simplement les prénoms et les sexes. Du coup, Scalèse, Bathany, Fradier et les autres sont des clins d'œil à des collègues que je n'ai d'ailleurs jamais vus, voire lus pour certains.

Eh bien, moi, quand j'écrivais mon premier thriller, je baptisais les personnages avec des noms de rues parisiennes : Dalleray, Delouvain, Dumay sont des rues de Paris.

Autrement, il y a la méthode Simenon : ouvrir un annuaire et piocher des noms au hasard.