L'abattoir dans la dune
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Manuel Ruiz
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Paul Colize
Laurent Corre
Nicole Provence
Max Gillio
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Re: L'abattoir dans la dune
C'est que je sais pas réduire les images... (voix penaude). Le voici (le bandeau intégré n'est pas de moi, mais de l'éditeur. Je vous ai expliqué pourquoi je n'aimais pas trop) :
Max Gillio- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Tu es donc un proche de San-Antonio : mes respects cher maître (je n'en ai lu que 50 ou 60)
Laurent Corre- Paragraphe
Re: L'abattoir dans la dune
Laurent Corre a écrit: (je n'en ai lu que 50 ou 60)
"Que" 50 ou 60... Fais gaffe ou tu vas bientôt recevoir un bulletin d'abonnement à l'association ;-)
Max Gillio- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Envoie, envoie.Max Gillio a écrit:Laurent Corre a écrit: (je n'en ai lu que 50 ou 60)
"Que" 50 ou 60... Fais gaffe ou tu vas bientôt recevoir un bulletin d'abonnement à l'association ;-)
Laurent Corre- Paragraphe
Re: L'abattoir dans la dune
Commençons donc par le bandeau, puisqu’il s’agit d’un Ravet-Anceau. Il annonce « Polar Dunkerquois ». Pas de publicité mensongère, il s’agit bien d’un …polar et l’action se situe à …Dunkerque (cette remarque n’a pour autre objectif que d’exciter l’irritabilité notoire de Gilles Guillon).
Des cadavres sont retrouvés ligotés et mutilés sur la plage de Dunkerque. Un duo de flics constitué de Charles Dacié et de Stéphane Marquet part sur les traces de ce qui semble bien être un tueur en série. Voilà pour l’histoire, en quelques mots.
Max Gillio n’est pas un homme pressé. Même si l’intrigue se noue dès les premières pages, il prend soin de planter le décor, de faire entrer ses personnages, de nous les présenter, de faire quelques digressions, d’ouvrir un second, puis un troisième fil, de déposer sans se presser les pièces du puzzle les unes après les autres. On suit ce rythme en allant de l’évolution de l’enquête à quelques scènes de la vie privée de ces messieurs dames. Vers les deux tiers du roman, alors qu’on semble se diriger vers une issue attendue, le rythme s’accélère soudain, les rebondissements se succèdent en nous mènent vers une fin, si pas abasourdissante, en tout cas inattendue.
N’étant pas grand amateur d’histoire de tueur en série, je salue l’ingéniosité de l’auteur qui a su éviter les poncifs du genre en mêlant astucieusement différents fils et en ouvrant quelques fausses pistes.
Charles Dacié et son collègue sont bien campés et on se lie vite d’amitié avec eux. Les personnages secondaires ne sont pas négligés et ont, eux aussi, une consistance certaine.
L’écriture est très soignée, appliquée, proche de la leçon de français (Arf ! je l’ai placée !). Cette grande qualité se retourne parfois contre l’auteur, certains dialogues perdant en naturel. De même, si le choix de l’indicatif présent est audacieux et nous fait suivre l’action en temps réel, l’auteur se trouve à certains moments piégé par ce qui semble être plus une contrainte qu’un choix délibéré.
Un polar dunkerquois de très bonne facture qui donne envie de lire une suite.
Des cadavres sont retrouvés ligotés et mutilés sur la plage de Dunkerque. Un duo de flics constitué de Charles Dacié et de Stéphane Marquet part sur les traces de ce qui semble bien être un tueur en série. Voilà pour l’histoire, en quelques mots.
Max Gillio n’est pas un homme pressé. Même si l’intrigue se noue dès les premières pages, il prend soin de planter le décor, de faire entrer ses personnages, de nous les présenter, de faire quelques digressions, d’ouvrir un second, puis un troisième fil, de déposer sans se presser les pièces du puzzle les unes après les autres. On suit ce rythme en allant de l’évolution de l’enquête à quelques scènes de la vie privée de ces messieurs dames. Vers les deux tiers du roman, alors qu’on semble se diriger vers une issue attendue, le rythme s’accélère soudain, les rebondissements se succèdent en nous mènent vers une fin, si pas abasourdissante, en tout cas inattendue.
N’étant pas grand amateur d’histoire de tueur en série, je salue l’ingéniosité de l’auteur qui a su éviter les poncifs du genre en mêlant astucieusement différents fils et en ouvrant quelques fausses pistes.
Charles Dacié et son collègue sont bien campés et on se lie vite d’amitié avec eux. Les personnages secondaires ne sont pas négligés et ont, eux aussi, une consistance certaine.
L’écriture est très soignée, appliquée, proche de la leçon de français (Arf ! je l’ai placée !). Cette grande qualité se retourne parfois contre l’auteur, certains dialogues perdant en naturel. De même, si le choix de l’indicatif présent est audacieux et nous fait suivre l’action en temps réel, l’auteur se trouve à certains moments piégé par ce qui semble être plus une contrainte qu’un choix délibéré.
Un polar dunkerquois de très bonne facture qui donne envie de lire une suite.
Dernière édition par Paul Colize le Mer 21 Jan - 23:18, édité 1 fois
Paul Colize- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
poncifs, peut-être, cher ami...je ne connais aucun pape du genre, perso...
Sinon, joli, le coup de la préface Dardante
Sinon, joli, le coup de la préface Dardante
Dernière édition par Isabelle Corlier le Mer 21 Jan - 23:21, édité 1 fois
Isabelle Corlier- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
comment il a rectifié, le drôle ! Il avait écrit "pontifes"...ah l'animal !
Isabelle Corlier- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Bon ben, merci, Paul !
Qu'est-ce que je vais rajouter, moi ? Pas grand-chose, à part que je suis d'accord, surtout sur les petits reproches (je ne vois que ça, dans ce que j'écris) : j'ai tendance à rendre mes dialogues un peu trop littéraires parfois, et je tente de corriger cet aspect de mon écriture. En ce sens, je crois que le troisième est plus réussi.
Le choix du présent ? Beuh... c'est venu comme ça. Le premier tome était au passé, j'avais envie de changer.
Quant au traitement du pontife/cife du tueur en série, t'as mis dans le mille, Mimile. J'avais vraiment envie de jouer avec cette figure presque obligée. En espérant que les lecteurs avertis, comme néophytes, verraient cette astuce.
Enfin, pour conclure, et comme tu sembles réclamer une suite, je confirme que "Le cimetière des morts qui chantent" est la suite de celui-ci. Et bien sûr, même si on peut les lire indépendamment, je livre à Paul l'info suivante : le début du "Cimetière..." se situe à peine deux semaines après la fin de "L'abattoir...". Donc Marquet doit commencer l'enquête seul, pour les raisons que tu sais (cette dernière phrase uniquement pour faire râler les autres).
Qu'est-ce que je vais rajouter, moi ? Pas grand-chose, à part que je suis d'accord, surtout sur les petits reproches (je ne vois que ça, dans ce que j'écris) : j'ai tendance à rendre mes dialogues un peu trop littéraires parfois, et je tente de corriger cet aspect de mon écriture. En ce sens, je crois que le troisième est plus réussi.
Le choix du présent ? Beuh... c'est venu comme ça. Le premier tome était au passé, j'avais envie de changer.
Quant au traitement du pontife/cife du tueur en série, t'as mis dans le mille, Mimile. J'avais vraiment envie de jouer avec cette figure presque obligée. En espérant que les lecteurs avertis, comme néophytes, verraient cette astuce.
Enfin, pour conclure, et comme tu sembles réclamer une suite, je confirme que "Le cimetière des morts qui chantent" est la suite de celui-ci. Et bien sûr, même si on peut les lire indépendamment, je livre à Paul l'info suivante : le début du "Cimetière..." se situe à peine deux semaines après la fin de "L'abattoir...". Donc Marquet doit commencer l'enquête seul, pour les raisons que tu sais (cette dernière phrase uniquement pour faire râler les autres).
Max Gillio- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Isabelle Corlier a écrit:et malhonnête, avec ça !
La malhonnêteté a davantage de classe quand elle sert à acheter des signes de respectabilité.
Philippe Bouvard
Paul Colize- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Ah, j'oubliais :
A Paul : tous ceux qui me connaissent savent que je suis l'impatience personnifiée. Je connais pas plus speed que moi. Alors quand tu dis que je suis pas un homme pressé, j'adore ! Ca prouve que l'écriture peut aussi être une thérapie ;-)
A Isabelle : Patrice Dard m'a en effet accordé cette faveur. J'ai la chance de le connaître un peu. Quand on sait que normalement il n'en écrit plus (de préfaces), je mesure ma chance.
A Paul : tous ceux qui me connaissent savent que je suis l'impatience personnifiée. Je connais pas plus speed que moi. Alors quand tu dis que je suis pas un homme pressé, j'adore ! Ca prouve que l'écriture peut aussi être une thérapie ;-)
A Isabelle : Patrice Dard m'a en effet accordé cette faveur. J'ai la chance de le connaître un peu. Quand on sait que normalement il n'en écrit plus (de préfaces), je mesure ma chance.
Max Gillio- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Max Gillio a écrit:Patrice Dard m'a en effet accordé cette faveur. J'ai la chance de le connaître un peu. Quand on sait que normalement il n'en écrit plus (de préfaces), je mesure ma chance.
Tu as du être heureux. J'imagine ce que cela doit faire! C'est aussi un rêve pour moi. Le pourquoi je me suis lancé dans l'écriture. Pour mon LI. Pour le rêve d'avoir un roman préfacé par l'artiste que j'admire (vénère ?) et qui est mon inspiration. Guillaume Nicloux.
Nikos- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Merci Paul.
Je te dois aussi beaucoup de chose.
Plus que tu n'imagines !
Je te dois aussi beaucoup de chose.
Plus que tu n'imagines !
Nikos- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Bon, allez, je mets les pieds dans le plat, je fais ma bégueule! J'ai pas lu Max Gillio mais Frédéric Dard oui, enfin 2. Le premier pas mal, le deuxième j'ai pas fini parce que Bérurier était vraiment trop, mais vraiment trop...
Merde, j''espère que c'est du 21ème degré, mais quand même les femmes c'est pas des bouts de viande !
Merde, j''espère que c'est du 21ème degré, mais quand même les femmes c'est pas des bouts de viande !
Elisa Vix- Synopsis
Re: L'abattoir dans la dune
Ouais chacune son style ! Bon, je retourne lire Oui-Oui et le Godemiché
Elisa Vix- Synopsis
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