Dunes Froides

Bonjour à tous
Mon "Dunes Froides" sorti chez Krakoen le 20 janvier.
Dunes Froides se déroule sur les côtes du Nord. Ce n'est ni une enquête policière, ni un thriller, ni un roman sur l'amour. C'est tout ça à la fois, mais d'un point de vue intimiste. Il s'appuie sur un étrange trio : un universitaire proche de l aretraite, une étudiante, trop jeune et surtout trop fragile, un voyeur.
C'est noir, très noir. C'est mon petit dernier, et je le chéris très fort. Il a eu sa première critique officielle aujourd'hui par un fondu de polar : Claude le Nocher, qui lui attribue "un prix d'excellence". Je le prends sans rechigner, même si je ne suis pas certaine de le mériter.
Amitiés polard'euses...
Jeanne

Je m'occupe de mettre de l'ordre.

En attendant, bienvenue et bonne chance pour tes Dunes Froides. Brrrr.

Et pourquoi pas une petite présentation sur le groupe facebook ? (parce qu'à part moi, on dirait que les autres admins oublient jusqu'à son existence )

Lu hier. Vocabulaire riche, ambiance bien rendue. Un trio infernal entre un couple étrange et un voyeur, journaliste à la dérive. Un détenu en cavale, et tout s'accélère pour ficeler un polar de bonne facture à condition que l'on joue le jeu des coïncidences troublantes. Les histoires d'amour finissent mal... en général.

Quelques répétitions et coquilles, mais l'ensemble vaut le détour. Venez arpenter ces dunes froides... Brrr !

Jeanne fait partie de la bande Krakoën, elle en est la directrice littéraire et je la vois samedi prochain. Trois bonnes raisons pour écrire une critique positive de son Dunes Froides.
De fait, j’ai beaucoup aimé, la preuve, je l’ai commencé ce matin et fini ce soir.
Dunes froides, c’est avant tout une ambiance. Une sorte de huis clos dans lequel trois personnages évoluent, mus par des motivations diverses, chacun détenant une zone d’ombre, dissimulant un douloureux secret.
L’écriture est soignée, le sujet original. La caméra change souvent d'angle d'attaque, ce qui permet de mieux entrer dans la psychologie des personnages.
Si je devais utiliser une analogie, je dirais que Dunes froides est un polar en noir et blanc, tourné par Claude Chabrol, avec la trompette de Miles Davis à la bande-son.
Au niveau des regrets, je trouve que le prologue n’ajoute rien et qu’au contraire, le roman gagnerait en montée en puissance sans celui-ci. Les toutes dernières pages, et particulièrement le mobile qui guide l’acte final, m’ont semblé faire appel un concours de circonstances improbable.

Je confirme ce que dit Paul. J'ai plusieurs fois discuté (avant parution) avec Jeanne à propos du "concours de circonstances"... Mais elle a la tête dure et c'est très bien comme ça !