La lionne blanche - Mankell
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Pierre Mazet
André Toutou
6 participants
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La lionne blanche - Mankell
Depuis une quinzaine d'années environ, les lecteurs francophones peuvent suivre les aventures du commissaire Wallander. A peu près tous les ans Henning Mankell sort une nouvelle enquête et le public retrouve avec plaisir le commissaire sourcilleux, un tantinet dépressif, le père d'icelui et ses peintures, Linda, Buba et tous les membres du petit commissariat d'Ystad, qui, il faut le dire, en voit des vertes et des pas mûres. Les personnages changent, évoluent, certains meurent, d'autres sont mutés, de nouveaux visages apparaissent. Et au milieu de tous Kurt Wallander, balloté entre son mal-être et sa passion du métier, fragile et malgré tout solide comme un pivot de basket.
Forcément, vu le nombre de livres, la production est inégale : de l'excellent (La Muraille invisible) au très moyen (L'homme qui souriait) en passant par le terne (Les chiens de Riga) ou le trépidant (La cinquième femme). Mais de toutes les aventures du commissaire Wallender "La lionne blanche" est la plus ambitieuse, la plus aboutie, celle après laquelle, à mon avis, Mankell s'est interrogé de savoir s'il continuerait la série, doutant de faire mener à son Commissaire une enquête aussi palpitante.
Un agent immobilier disparait, Wallander est saisi de l'affaire et alors qu'il l'ignore encore, renâcle même, le voilà plongé dans l'Histoire avec un grand H, non pas l'histoire de la Scanie ou de la Suède, mais celle de l'Afrique du Sud aux dernières heures de l'Apartheid, alors que De Clerck va bientôt abandonner le pouvoir à Mandela. Mankell va oser : son commissaire s'impliquera et ses actes auront une incidence sur le cours de l'Histoire.
Mankell qui vit au Mozambique parle d'un sujet qu'il connait et lui tient à coeur. Passionnant.
Forcément, vu le nombre de livres, la production est inégale : de l'excellent (La Muraille invisible) au très moyen (L'homme qui souriait) en passant par le terne (Les chiens de Riga) ou le trépidant (La cinquième femme). Mais de toutes les aventures du commissaire Wallender "La lionne blanche" est la plus ambitieuse, la plus aboutie, celle après laquelle, à mon avis, Mankell s'est interrogé de savoir s'il continuerait la série, doutant de faire mener à son Commissaire une enquête aussi palpitante.
Un agent immobilier disparait, Wallander est saisi de l'affaire et alors qu'il l'ignore encore, renâcle même, le voilà plongé dans l'Histoire avec un grand H, non pas l'histoire de la Scanie ou de la Suède, mais celle de l'Afrique du Sud aux dernières heures de l'Apartheid, alors que De Clerck va bientôt abandonner le pouvoir à Mandela. Mankell va oser : son commissaire s'impliquera et ses actes auront une incidence sur le cours de l'Histoire.
Mankell qui vit au Mozambique parle d'un sujet qu'il connait et lui tient à coeur. Passionnant.
André Toutou- Paragraphe
Re: La lionne blanche - Mankell
J'avais il y a, quelques temps, consacré un dossier à Mankell sur mon blog...
http://www.pierre-mazet.com/pages/Mankell-1011206.html
http://www.pierre-mazet.com/pages/Mankell-1011206.html
Pierre Mazet- Lettre
Re: La lionne blanche - Mankell
J'ajoute, argument de poids, que c'est l'un des livres préférés du calembourissime Jean-Louis Nogaro.
André Toutou- Paragraphe
Re: La lionne blanche - Mankell
Pas de bol, j'ai lu uniquement "Les chiens de Riga". C'est peut-être pour ça que je ne comprenais pas cet engouement autour de Mankell.
Elisa Vix- Synopsis
Re: La lionne blanche - Mankell
Bon y du boulot !!Elisa Vix a écrit:Pas de bol, j'ai lu uniquement "Les chiens de Riga". C'est peut-être pour ça que je ne comprenais pas cet engouement autour de Mankell.
Pierre Mazet- Lettre
Re: La lionne blanche - Mankell
Psychologiquement, c'est un homme qui fait du surplace, avec une forte tendance à s'apitoyer sur son sort et qui, surtout, peu sûr de lui, semble totalement incapable d'affronter directement la réalité de l'existence Extrait de ton blog, les détracteurs de Mankell. Voilà, c'est ça qui ne m'a pas plu. En outre, dans "Les chiens de Riga", Wallender a la colique...
Elisa Vix- Synopsis
Re: La lionne blanche - Mankell
Mais c'est super que Mankell ait des détracteurs... c'est vrai que je trouve Wallander parfois un peu lourd.. Mais il y a aussi autre chose que du polar chez Mankell.. (Le cerveau de Kennedy).. à lire d'urgence
Pierre Mazet- Lettre
Re: La lionne blanche - Mankell
Elisa Vix a écrit: Wallender a la colique...
Dans la Lionne Blanche, en revanche, il mange beaucoup de riz et des carottes cuites, évite lentilles et haricots notamment ceux appelés "Gros du Soissonnais" et prend soin de bien mâcher ses aliments pour éviter les ballonnements.
André Toutou- Paragraphe
Re: La lionne blanche - Mankell
Psychologiquement, c'est un homme qui fait du surplace, avec une forte tendance à s'apitoyer sur son sort et qui, surtout, peu sûr de lui, semble totalement incapable d'affronter directement la réalité de l'existence
Ne serait-ce pas la définition du mot "écrivain" ?...
Je me demande.
Ne serait-ce pas la définition du mot "écrivain" ?...
Je me demande.
Laurent Corre- Paragraphe
Re: La lionne blanche - Mankell
La soi-disant définition en question ne cause que de la gent masculine ("... c'est un homme qui fait du surplace...")
Que fait-on des femmes alors ?
Les femmes aussi ont le droit d'être écrivain(e)s.
Monsieur Laurent Corre ne serait-il pas un peu sexiste ?...
Que fait-on des femmes alors ?
Les femmes aussi ont le droit d'être écrivain(e)s.
Monsieur Laurent Corre ne serait-il pas un peu sexiste ?...
Laurent Corre- Paragraphe
Re: La lionne blanche - Mankell
C'est vrai, j'ai été distrait.
Ceci dit, je vous emm..., monsieur Laurent Corre.
Ceci dit, je vous emm..., monsieur Laurent Corre.
Laurent Corre- Paragraphe
Re: La lionne blanche - Mankell
Quel magnifique langage.
Tout à fait digne d'un écrivain.
Et qui risque d'entraîner votre exclusion de ce forum.
Tout à fait digne d'un écrivain.
Et qui risque d'entraîner votre exclusion de ce forum.
Laurent Corre- Paragraphe
Re: La lionne blanche - Mankell
Vendredi 20 novembre 2009 - 22h01 - Laurent Corre cause à Laurent Corre
Laurent Corre- Paragraphe
Mankell
Bonjour! Je me connecterai de temps à autre en temps que lectrice. Je ne saurais pas écrire de polars! Pour en revenir à Mankell, c'est l'ami Jean-Louis qui m'a fait connaître cet auteur. J'ai lu la collection complète, dans le désordre, et j'ai apprécié l'ensemble avec une nette préférence pour La lionne blanche!
danielle- Lettre
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