Qu'est-ce qu'un bon salon ?

Un pote à moi veut se lancer dans l'entreprise, noble mais périlleuse, de créer un salon du polar en Normandie.

Indépendamment des questions de pognon et de logistique, j'aurais aimé avoir votre avis à tous, en tant que participants ET en tant que visiteurs : selon vous, que faut-il avoir pour obtenir un bon salon, et que faut-il au contraire éviter ?

Elisa, pas la peine de répondre : que mes livres soient là...

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Du Whisky, du Picon-bière et des danseuses !!! YiiiiiiIIIIpiiiiiIIIiiii !

Je pense que ce serait bien également d'inviter Mickey et le Commissaire Finaud afin qu'ils nous parlent de leur expérience (arrestation des Rapetou, du voleur du Diamant du Maradjah ibn-Poussif, ect...)

Ben, d'abord, il faudrait que je sois la vedette et que l'organisateur mette à ma disposition trois ou quatre Colizettes, sorte d'assistantes-femmes-à-tout-faire qui répondraient à la moindre de mes sollicitations. Elisa (m'ap)porterait mes bouquins (c'est lourd, les bouquins) et Toutou me servirait mes Perrier-citron. Max, je te donnerais une procuration pour que tu puisses signer à ma place.

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Quoi ?! On est déjà à la page 50 ?

C'est envisageable, mais tu ne peux pas être porteuse de bouquins ET Colizette. Faut choisir.

Je sais pas pourquoi, je m'attendais à ce genre de réponses...

Allez, je vais essayer d'être plus positif.. en dehors de la trilogie.. drug, sex et R and R.. il faut de la variété dans les auteurs, du débat, de la variété dans l'animation et surtout un axe au salon... le polar est un sujet trop large... "polar et cinéma", le polar "écolo", le polar politique...les héros récurrents..... et que sais-je encore...

Paul Colize a écrit:Quoi ?! On est déjà à la page 50 ?

C'est envisageable, mais tu ne peux pas être porteuse de bouquins ET Colizette. Faut choisir.

Je sais pas pourquoi, je préfère Porteuse de bouquins.

Sinon d'accord avec Pierre, les débats, les confs, c'est intéressant et ça fait venir les gens. Surtout avec quelques têtes d'affiche (des vraies).

Un petit match de catch dans la boue, aux heures creuses ? A l'affiche Desaubry-Vix, en vedette américaine Gillio-Colize.

Je viens de me rappeler que je suis pacifiste.

Paul Colize a écrit:Un petit match de catch dans la boue, aux heures creuses ? A l'affiche Desaubry-Vix, en vedette américaine Gillio-Colize.

Ah oui, pas bête ça : un match de catch féminin seins nus dans la choucroute... Ca passe toujours bien, une coupe de champagne à la main.

Ah et j'oubliais : un parking privé gardé par des maîtres-chiens. La classe !

Qu'est ce qu'un salon ?

Le Salon est un espace-temps où se retrouvent auteurs, éditeurs et parfois même lecteurs, libraires et bibliothécaires.
Celui dans lequel je suis ce week-end est, j'espère, le pire qu'il me sera donné de connaître ! Comment vous le décrire... Imaginez une salle municipale aux murs d'un jaune beige passé (et même franchement décrépit) munie d'un éclairage tendant vers le verdâtre. Dans cette salle, le long des murs quelques tables portant un assortiment improbable de livres. Entre les tables, rien, personne, durablement ! Non, ce n'est pas tout à fait vrai. Samedi à 16 heures, il y avait 7 (sept) personnes non liées à un exposant. Dans la ville ? Rien. Pas une affiche visible, pas un fléchage...”

http://blog-dnsb.blogspot.com/2009/09/la-dure-loi-du-sport.html

Et Jacky Pipollin, nom d'une pipe ! Un salon sans Jacky Pipollin, tu imagines ça, André Toutou ?

Bon, pour être un peu sérieux (un peu), je crois qu'il faut une sacrée organisation. Mauves, un tout petit bled pas loin de Nantes, a réussi à lancer un salon polar qui attire à la fois auteurs et lecteurs, avec une organisation tip top (beaucoup de bénévoles qui y passent du temps, et longtemps avant). Ils vont jusqu'à héberger les auteurs chez l'habitant (pour la pipe, y a un sus...).
Associer des libraires. Inviter le maire. Prévoir un concours de nouvelles associé. Mettre la presse dans le coup.
A éviter, les trucs comme Evreux (mélange auteurs et bouquinistes : d'un côté du neuf, de l'autre des occases à 20cts) ou comme Saint-Quentin en Yvelines (dispersion des stands dans toute la ville).

Quelqu'un qui serait de bon conseil : Jean-Marc Demetz, pour l'exemple Templemars.

Dans "A la recherche du temps perdu", Marcel Proust décortique l'organisation et le rituel des salons : inviter le docteur Cottard, par exemple, parler de la Berma, critiquer les cocottes et soupirer sur les dernières trouvailles vestimentaires de la marquise de Guermantes.

Tu peux peut-être trouver des idées en relisant le livre, Max. Mais, oh, tu es libre Max.