Le Chaud et le Froid

Bon, finissons ma trilogie. Pour le troisième volume, je vais faire plaisir à Novi, puisqu'il s'agit d'une auto-édition. C'est en effet moi qui l'ai fait éditer, chez JePublie.com, parce que je ne faisais plus confiance à mes éditeurs (et la suite m'a donné raison).

Ainsi donc, le Chaud et le Froid présente une troisième fois mon héros, Christian Dalleray, le Bateleur. Ici, plus de société secrète, et plus de méchant banquier suisse : il prend simplement des vacances à la Martinique. Il va rencontrer une femme très belle et très mystérieuse : Marie-Madeleine. Naturellement, il y aura un bel amour de vacances sous les cocotiers. Hélas, le Bateleur ne sait pas qu'il vient de plonger dans un engrenage infernal : sa rencontre avec Marie-Madeleine va en faire la cible de plusieurs sectes américaines, d'un milliardaire brésilien, et d'un tueur qui lit la Bible. Après bien des péripéties, il se retrouvera au fin fond de la Patagonie, avec une balle dans le dos. Survivra-t-il ?

Le Chaud et le Froid se rapproche du Dossier du Bateleur par la construction : le récit passe d'un continent à l'autre, et il faut vraiment attendre les deux derniers chapitres pour saisir les relations exactes entre les personnages. Bonnes réactions des quelques lecteurs que j'ai eu la chance de trouver.

Disponible : http://www.numilog.fr/fiche_livre.asp?id_livre=36946&id_theme=&format=3&id_collec=&rubzone=STD

Manuel m'avait donné deux de ses livres au salon de Paris. Je viens de m'apercevoir que j'ai commencé par le dernier mais la couverture me rappelait des vacances à la Martinique (et pour cause).
Petit ovni que ce roman dans le monde nerveux du polar actuel. Une intrigue (bien ficelée) qui s'étale sur plusieurs mois, un sujet (les sectes) classique mais traité sans les afféteries habituelles, une histoire d'amour comme ressort essentiel, un style un peu "naïf" qui achève de conférer à l'ensemble un charme suranné.
Le personnage principal (dont on ne sait pas grand chose sinon qu'il travaille dans un groupe industriel et dirige une société secrète, ce qui ne l'empêche pas d'être un peu fleur bleue) m'a concquise, l'épisode du train qui traverse la Patagonie avec grand retour de la femme aimée et néanmoins très fatale a fait vibrer ma fibre Hitchcockienne (pourtant c'est une brune). Une lecture agréable. Merci, Manuel.

Naïf, moi ? Non, non !
En fait, c'est un reproche qu'on a souvent fait à mon style et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai fini par me diriger vers l'étrange.
Pour Hitchcock, bien vu, Elisa ! En effet, mon but était de reprendre le vieux triangle du noir : le héros, le méchant et la femme fatale. Il semble que j'ai réussi, en tout cas de ce point de vue. Heureux que le Bateleur t'ait séduite, ça prouve que tu as tu goût !

Naïf, un peu désuet. Mais ce n'est pas un reproche, je trouve ça plutôt rafraîchissant dans le conformisme actuel du polar et ça rend très bien ce côté film noir dont tu te revendiques. Enfin, je comprends que tu aies du mal à te faire éditer.
En général, je n'aime pas les héros trop "gentils" mais avec le Bateleur, tu remplis le contrat cher à Hitchcock (encore lui) : placer un homme ordinaire dans une situation extraordinaire.

Manuel, je voudrais lire "Le chaud et le froid" : ce qu'en dit Elisa est plutôt alléchant. Existe-t-il en version papier ? Sur le site Numilog, seule la version PDF est proposée, et j'aime bien feuilleter avec mes petits doigts boudinés et graisseux au lieu de m'esquinter les yeux sur l'écran.

Une critique du livre de Manuel, le Chaud et le Froid :

http://unpolar.forumgratuit.tv/viewtopic.php?f=2&t=14