Qui est Elisa Vix ? (Biographie déjantée)

Elisa Vix est née au siècle dernier dans un bidon ville de la région parisienne. Très tôt, du fait de l'alcoolisme parental, elle prend en charge ses deux jeunes soeurs. Malheureusement, et c'est son grand regret, elle ne peut éviter à sa cadette d'échouer dans l'éducation nationnale.
A l'âge de 8 ans, son enlèvement par un gorille au zoo de Vincennes la marque fortement. Elle n'est libérée qu'après trois heures de pourparlers contre son poids en bananes (24 kg, Elisa était déjà svelte). De ce traumatisme découlent sans doute sa vocation de vétérinaire et son penchant pour les hommes méditerranéens (désolée, Geoges).

La suite est plus banale. Adolescence révoltée (intérieurement surtout mais, je crois qu'une fois Elisa a fumé du tabac). Grande lectrice, tous les classiques y passent. Mariage selon ses convictions avec un hispano-arménien. 3 enfants parce que ça fait un compte rond. Un chien et des poissons vachement sympas.

Elisa coule des jours paisibles (trop?) dans son pavillon un peu humide, lorsque, badaboum, à 36 ans, elle se met au défi d'écrire un roman. Policier parce que c'est plus facile. Grâce aux éditions Odin paraissent donc La Baba-Yaga, oeuvre subtilement féministe, puis Bad Dog, premier polar mettant en scène un serial killer canin, primé au salon de Montigny 2007 et en cours d'adaptation pour France 2 (véridique).

En 2008, Elisa fait scandale en publiant une photo d'elle nue sur son site internet elisa.vix.club.fr (au secours un lien !) et est définitivement blacklistée par le CSA et la PEEP.
Elle décide alors d'adhérer à un obscur petit forum belge pour racheter sa réputation.

Tout est presque vrai ou pas totalement faux.

Mooooooooooooort de rire !!

Bienvenue Elisa.

La photo nue sur le site, je confirme. Scandaleux, obscène, révoltant.

La preuve : http://elisa.vix.club.fr/biographie.html

Bon, ben, je sais ce que je vais demander comme cadeau de Noël.

NOOOOON !!!! pas la photo à poil, le KILLER à poils !

Moi, je m'en fous. D'ailleurs, je suis déjà à poil sur mon avatar. Bonjour Elisa.

En vidant mon grenier, j'ai retrouvé ceci. C'est une interview d'Elisa que j'ai réalisée en mars 2007. Je vous laisse apprécier.

Elisa Vix, ça ne fait pas un peu pastilles pour la toux ? Comment avez-vous choisi ce pseudo ?

En général, on me parle des Vixens de Russ Meyer, c’est plus flatteur que les pastilles pour la toux…

Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

En lisant !

On ressent, au travers de vos lignes, un grand plaisir d’écrire. Quel est votre secret ?

Si vous croyez que je vais le divulguer sur un forum d’écrivains ! J’aime les lectures vivantes, alors j’essaie d’avoir une écriture vivante. Peut-être que ça se rapproche plus du cinéma que de l’écriture.

Quand écrivez-vous ?

A mon cabinet quand je n’ai pas de clients. Ce qui de plus en plus difficile.

Quelle est votre méthode ?

J’imagine les personnages, l’intrigue qui est mon fil conducteur puis je travaille par scénettes.

Quels sont vos maîtres ?

Il y en a beaucoup. Hitchcock, Ruth Rendell, Elizabeth Georges, Daniel Pennac, Fred Vargas…

Dans La Baba Yaga, le héros principal est un sacré macho. C’est plutôt étonnant de créer un tel personnage pour un auteur féminin. Est-ce un exorcisme ?

Non, pas du tout. Je trouve les machos très pathétiques. Ce sont les reliquats d’un âge révolu qui s’accrochent à leurs certitudes malgré tous les signes d’une émancipation féminine en marche et irréversible (je parle de nos sociétés occidentales). L’idée de départ était de mettre en scène un macho et de le faire dégringoler de son piédestal tout au long du roman, ce qui le rend attachant malgré ses nombreux défauts.

D’une manière générale, les personnages qui évoluent dans ce roman sont étonnamment vivants. Avez-vous des modèles à partir desquels vous vous inspirez ?

Tout vient de mon imagination fertile.

Quelle est votre expérience avec le monde de l’édition ?

Pas très bonne, Odin est une petite maison d’édition qui m’a permis d’être publiée mais pas vraiment lue… La Baba-Yaga a pourtant été sélectionnée pour 4 prix mais sans répercutions notables.

Quels conseils donneriez-vous à un auteur en herbe ?

Je me considère moi-même comme un auteur en herbe !
Pour être publié : tabler sur des petites maisons d’éditions, connaître la fameuse ligne éditoriale, accompagner son manuscrit d’une lettre présentant l’auteur et son ouvrage, être la fille de BHL et/ou coucher avec PPDA.

Quels sont vos projets ?

Devenir présidente de la République (française).
La suite de La baba-yaga (Bad Dog) est déjà sortie aux éditions Odin. J’ai commencé et abandonné plusieurs projets. En ce moment, je suis moyennement motivée par l’écriture (à cause de ma campagne électorale, sans doute).

Qu’avez-vous contre les caniches abricot ?

Détrompez-vous, je suis très chien. Le chien est un animal social (comme l’humain), un super communicant, très intéressant à étudier.

Où peut-on se procurer vos romans ?

Sur internet via la fnac, amazon…

Quel est votre plat préféré ?

Le crumble de pommes (c’est aussi le seul que je sais cuisiner).

Ah oui, c'est vraiment une vieillerie ! Dire que j'avais même pas eu droit au resto avec pâtes au jambon (mon deuxième plat préféré) comme Franck Thilliez !

te plains pas, moi j'ai eu droit a une vieille photo de quand j'étais plus jeune!....Bien contente de te retrouver Elisa...

Mais moi aussi, j'ai une vieille photo. Avec un air de chien battu en plus! C'est pas parce que j'ai écrit un livre qui s'appelle Bad Dog...

On le croirait pas comme ça, mais aujourd'hui c'est l'anniversaire d'Elisa.

Bon anniversaire, Elisa !

Si j'en crois la bio, Elisa aurait aujourd'hui 42 ans ? Noooooon ! J'ai peine à y croire.

Cette dernière phrase est volontairement ambiguë et peut être prise de deux façons.

Bon anniversaire, Elisa.

Bon anniversaire !

Max Gillio a écrit:Si j'en crois la bio, Elisa aurait aujourd'hui 42 ans ? Noooooon ! J'ai peine à y croire.

Cette dernière phrase est volontairement ambiguë et peut être prise de deux façons.

Bon anniversaire, Elisa.

Je sais, je suis très bien conservée (dans le formol). Tu verras Max, 42 ans, c'est jeune.

Ah mais je n'en doute pas une seconde. C'est juste que j'aimerais m'en rendre compte pas tout de suite non plus...

Bon anniversaire, Elisa !

Autres anniv' du jour :

Martin Scorsese
Roland Joffé
Sophie Marceau
Jeff Buckley (Paix à son âme)
Eunice Barber

Bon anniversaire !

Merci à tous !

C'est malin : j'ai vu Elisa jeudi et ne savais même pas que son anniversaire datait de l'avant-veille... Ça m'apprendra à venir ici plus souvent. Smac, Elisa !

T'as pas mis la langue ?

Hervé, t'es pardonné, Max, par contre...

Elisa Vix a écrit:Hervé, t'es pardonné, Max, par contre...

Puisque nous nous trouvons sur un site dont l'objet est l'écriture et la finalité améliorer son style littéraire par le truchement d'un vocabulaire recherché et d'une syntaxe irréprochable, il n'est pas inutile, parfois de rappeler certaines règles de base.

Dans ta phrase, Elisa, tu as commis plusieurs fautes de français. Ne rougis pas, cela arrive à tout le monde (sauf Paul Colize, évidemment). Corrigeons-les ensemble :

"Hervé, t'es pardonné"... Non, non, il convenait d'écrire : Hervé, TU es pardonné (tu as oublié le pronom).. ou mieux : Tu es pardonné, Hervé, mon ami.

Max, par contre... Je relève là plusieurs erreurs : la phrase n'est pas finie, elle est bancale et, si "par contre" se dit, il faut lui préférer "en revanche" que tu peux placer au début...

Ainsi, la phrase correcte pourrait être (pour la placer dans le contexte) :

"Tu es pardonné, Hervé mon ami, en revanche, Max, tu es vraiment un sale con."

ou alors :

"Je n'ai nul grief contre toi, Hervé mon ami, et t'accorde volontiers mon pardon, en revanche Max tu n'es qu'une raclure de bidet."

Voilà. N'hésite pas à poser des questions si certains points te posent problème.

Toutou, tu fais ...

Moi, il me fait hurler de rire.

Moi je suis fan !

Elisa Vix a écrit:Toutou, tu fais ...

Oh, mais serait-ce possible ? Serions nous en présence d'un cas de suspensionnite chronique aigüe ? Votre avis Dr Colize ? L'intervention est elle souhaitable ?

Surtout que je souffre...