Le baiser de Lemmer à poil

Je me suis fait trois polars cette semaine, congé oblige :

Lemmer, l’invisible de Deon Meyer.

Changement de style chez Meyer, on ne retrouve pas le croisement habituel de ses personnages ni le rythme endiablé. Plus de profondeur, plus de recherche, plus d'introspection dans l’âme de ses sujets. Le final, les 100 dernières pages, se lit pourtant en un trait. Avec une improbable et magnifique fin à laquelle j’ai cru. Du grand art.

A poil, en civil, de Jerry Stahl.

Une grosse farce. Parfois drôle, souvent très lourd. J’ai calé après 100 pages. Pourtant, Florent en avait dit du bien.

Le baiser du Tueur, de Wiliam Lashner.

Définitivement, William Lashner reste l'un de mes auteurs favoris. La dernière aventure de Vic Carl est palpitante, drôle, superbement écrite. Comme dans Vice de Forme, Lashner revisite avec lucidité et intelligence le mythe de la femme fatale, de l’amour impossible, des profondeurs insondables de la détresse due à une rupture amoureuse. Considérant les nombreuses références au passé du héros, je conseille vivement de suivre les épisodes dans leur chronologie.

C'est dingue, moi, pendant mes vacances j'ai juste lu "Shutter Island" !
Et un essai sur la biologie évolutive (Darwin, tout ça). Je t'en parle en MP, Paul si tu veux enfin descendre de ton arbre...