Qui suis-je?

Né juste avant les accords d’Evian (1962), à Paris XIIIème, à deux pas du périph. Périph que j’ai franchi trois jours plus tard pour rejoindre la petite couronne, la banlieue rouge de l’époque. (Arcueil, ville où séjourna longuement Erik Satie)
J’ai vécu dans cette zone, pratiquement jusqu’à ma majorité. Par la suite, j’ai définitivement fui la région parisienne grâce à mes études et ma première vie professionnelle.
J’ai posé mes bretelles dans pas mal de cités. Je retiendrai celles où les séjours furent un peu plus longs : Mostaganem, Nantes et Brive-la-Gaillarde. Ensuite, un véritable coup de bol professionnel m’a transporté dans le sud : le patron m’avait laissé le choix entre Rungis et Saint-Rémy de Provence, je lui ai demandé un délai de réflexion de quinze secondes avant de remplir ma valise.
C’est presque un retour aux sources puisque tous mes ascendants sont originaires du Languedoc, la région méditerranéenne voisine. J’avais donc en arrivant, il y a vingt ans, une certaine pratique de la cueillette du thym et du romarin.

Pas de déviance notable détectée, Edvige restera sur sa faim. Marié, deux enfants normalement scolarisés, les RG n’ont rien pour ouvrir un dossier.
Je dessine tant bien que mal entre deux écrits. En noir et blanc. J’ose parfois remplacer le noir par une couleur mais je me maintiens dans la bichromie.
Je « marathone » également de temps en temps, mes meilleures idées d’écriture surviennent d’ailleurs après environ une demi-heure de footing. Quatrième série au tennis, n’en déduisez pas pour garnir le fichier que je postule à la coupe des vices. Autre travers, vingt ans de lustrage de parquets dans un club de Volley-ball.
Si je partais sur une île déserte, j’emporterai bien les œuvres complètes de Brassens et d’Hubert-Félix Thiéfaine. Ainsi qu’un bateau pour rentrer.
Enfin, j’ose admirer mes collègues peintres qui me rappellent à chacune de leurs œuvres la modestie de mon talent dans ce domaine. Peut-être mon attirance pour la peinture de Bosch et de Goya, période noire traduit-elle d’ailleurs un profil psychologique dangereux. Heureusement atténué par un goût prononcé pour le plus classique Delacroix d’Orient.
L’avenir dira si ses penchants méritent de saturer les disques durs des services de l’anthropométrie.
Sur un plan plus professionnel, je suis agronome de formation, et j’ai, pendant 17 ans, exercé la profession de cadre dans le secteur des fruits et légumes.
Actuellement, je suis professeur des écoles dans une ZEP d’Avignon. Parallèlement, je consacre une partie de mes loisirs et de mes nuits à l’écriture.
J’ai publié trois ouvrages, « Mort en sauce », un roman loufoque et débridé, dont l’action se déroule autour d’une boîte de raviolis. Ce livre, édité chez Krakoen, s’inspire largement de mon expérience dans l’industrie alimentaire.
Mon arrivée dans le polar coïncide avec la publication deux romans qui relatent les aventures d’une détective privée, Lily Verdine. « Croisière jaune » vient de sortir aux éditions Jigal (après une première vie chez Krakoen), « Mistral cinglant » arrivera courant 2009.

Bonjour Zolma...bienvenue!

Bonjour
Et merci de l'invitation à vous rejoindre.
Je prends mon temps pour domestiquer le site et l'approvisionner

Bonjour Zolma.

Installe-toi à l'aise.

Salut Zolma. Je pense à toi les rares fois où je mange des raviolis. Mais il y a d'autres occasions, heureusement. Et (mais il ne faut pas le crier sur les toits), je suis amoureux de Lily Verdine...
A très bientôt.

Salut Hervé
Attention elle est prise et j'ai peur que son mec est la gâchette facile!
A bientôt, à Paris, je pense.
Je serai également à Mauves /Loire, c'est par chez toi, il me semble donc on aura l'occasion d'évoquer tout ça au printemps.
Et meilleurs voeux et bon réveillon, c'est d'actualité.
Sur ce, je vais me déconnecter et aller tartiner quelques toasts en vue des proches agapes.

C'est l'anniversaire de Zolma aujourd'hui.

Le con, il est même pas là.

Tiens j'ai vu un bouquin de Zolma en "A La une" à la bibliothèque de Melun. "Croisière jaune", je crois. Un détective privé en faillite je crois.
J'aurais du le prendre mais j'ai du prendre plein de bouquin pour les gosses.
Du genre "Le petit Lapin et la tarte aux fraises".

Je ne sais pas comment pendant des années il a fallu que je rappelle à mon entourage ma date anniversaire et là tout d'un coup, le monde entier s'en souvient. Face book, copain de machin, polarsdeux, j'en passe. Bref big brother a de la mémoire.
Thank you Paul. Je vais être vigilant et tenter de me rencarder sur ta date de naissance. Facebook doit savoir ça.
Quant à Nikos, tu peux suivre les conseils de la bibliothèque de Melun, ils ont bon goût...
J'ajoute qu'on est presque compatriotes, je suis du Val de Marne et le train de banlieue Paris-Melun, je connais. Je sens poindre un pseudo-nationalisme de la basse vallée de la Marne.
A plus.

PS : n'oublie pas la critique de "Monsieur Lapin mange de la tarte aux fraises" dans le coin des lecteurs.

Zolma a écrit:
Quant à Nikos, tu peux suivre les conseils de la bibliothèque de Melun, ils ont bon goût...

J'en ai bien l'impression !

Zolma a écrit:
Le train de banlieue Paris-Melun, je connais.

Tu en as de la chance... ;)

Zolma a écrit:
PS : n'oublie pas la critique de "Monsieur Lapin mange de la tarte aux fraises" dans le coin des lecteurs.

Désolé. Trop hard comme bouquin. Je l'ai laché avant la fin.

Petite question au passage. J'ai vu que ton bouquin était publié chez Jigal. De mémoiré, Jigal ce n'est pas un éditeur du sud de la France ?

Jigal est un éditeur du sud, mais il est diffusé au niveau national. A Nantes, il est en rayon. Pourquoi 'trop hard" ?

Hervé Sard a écrit:Jigal est un éditeur du sud, mais il est diffusé au niveau national. A Nantes, il est en rayon. Pourquoi 'trop hard" ?

Merci Hervé pour ces petites précisions :)

Pour le lapin, c'est une blague. C'est un livre pour mon fiston de 4 ans.
Avec un lapin et tout.
Trop dur pour moi.